mercredi 5 décembre 2012

flaconant

Je fais le tour des magasins et bric-à-brac pour trouver des duralex en particulier et de la vaisselle qui me tape dans l'oeil en général mais il y a aussi des objets évidents avec lesquels je travaille régulièrement.
Voici donc la copie d'un flacon de révélateur pour plaque offset qui me sert en alugraphie.




dimanche 18 novembre 2012

vendredi 16 novembre 2012

photographiant


J’ai profité de mes vacances et celles de l’atelier gravure pour y prendre des photos des verres duralex et autres. Je continue à accumuler physiquement ces objets, à m’amuser avec les moules pour créer des objets nouveaux qui me surprennent.
Pris simplement séparément, isolés les uns des autres, c’est verres, bols et autres contenants moulés, réalisés en céramique et émaillés, prennent une valeur nouvelle de la même façon que les cales.











dimanche 11 novembre 2012

salonant


Chaque année depuis 7 ans se tient à Pont de l'Arche (27) le Salon de la céramique contemporaine. L'info est obsolète (mea culpa) mais comme ça vous saurez pour l'année prochaine (plus d'excuse).


La sélection des artistes est faite par Marie-Pierre Lamy qui cette année a eu la bonne idée d'inviter entre autre Camille Schpilberg (son site ici). J'ai eu un gros coup de cœur pour son travail (c'est rare). Un travail très fin en porcelaine, avec les soudures des plaques colorées et des taches de la même couleur. Un trou, utile mais aussi très élégant au dessus. Des objets qui laissent la technique apparente sans chercher à faire disparaître les imperfections à tout prix.
Me suis fait un petit (grand) plaisir et lui ai pris cette pièce...



lundi 5 novembre 2012

floutant

Dans mes productions en terre j'aime beaucoup les éléments techniques inhérents à la fabrication de l'objet comme la trace des "coutures" laissée par le moulage ou celle des pattes de coq pour la cuisson des émaux.
Dans le même esprit j'aime aussi beaucoup les photos ratées qui font oublier un instant le sujet pour mettre l'accent (malgré elles) sur la technique. 
J'ai trouvé il y a peu de temps 2 livres sur le sujet dont je ne pensais pas que cela pouvait intéresser d'autres que moi.




Un projet commencé il y a longtemps mais jamais abouti (ou bien toujours en cours...) m'avait fait replonger dans des archives où j'ai retrouvé mes photos ratées à moi.




vendredi 26 octobre 2012

déclinant

Après une (trop) longue pause voici de nouvelles pièces en céramique.
J'ai profité des moules déjà réalisés pour les associer et en faire des moules à 2 pièces. J'associe ainsi les objets que je veux tant que les formes des moules le permettent.
En voici 3, d'autres en cours et des surprises à venir je pense vues les possibilités qu'offre ce procédé.


mardi 11 septembre 2012

greniers vidant 2


Pourquoi faire compliqué quand on peut faire encore plus compliqué?
Trouvé dans un vide grenier local ce col bleu de la marine nationale.
Etonnement de ma part en apprenant qu’il était amovible, voire indépendant!
Le monsieur (très gentil nonobstant… j’aime bien les gens gentils) qui le vendait m’assurant que de nos jours le col était incorporé à l’habit. Suis allé voir un peu sur internet ce qu’il en était et dans un extrait vidéo je me rend compte sur le marin-model qui enfile son caban-col-bleu-incorporé que ca reste encore un peu compliqué…
Fions-nous à nos amis militaires et assurons-nous qu’il y a surement une très très très bonne raison pour que cela soit ainsi.
Quoiqu’il en soit curieux objet, bel objet comme je les aime.



lundi 16 juillet 2012

moulant 6

Petit rappel : j'ai débuté ce blog en montrant des photos des "érections" réalisées avec de la vaisselle chinée. Au même moment je me suis mis à réaliser moi même ma vaisselle en terre de coulage (faïence blanche et noire) en copiant par moulage des éléments principalement de vaisselle Duralex (verres, ramequins, assiettes, bols, saladiers etc) et des verres en plastique.
Je ne cherche pas à faire de la qualité industrielle, les procédés de fabrication restent artisanaux et m‘apportent de ce fait des choses inattendues avec lesquelles je joue et m‘amuse en définitive. Je travaille encore sur le motif pour avoir des variantes et pour aller jusqu’au bout des éléments typiques de la vaisselle décorée.
Pour le moment je tâtonne, bidouille, place, replace, monte, démonte, assemble, désassemble, tourne et retourne mais je pense valoriser au finale des associations de petits nombres de pièces.
C'est en cours quoi...



En détail...



En prime, une boîte en métal remplie de copies en faïence de 2 types de ventouses.



dimanche 15 juillet 2012

moulant 5



Voici en vrac, en désordre, pêle-mêle... une grande partie de ma "vaisselle" réalisée en terre de coulage.
Tout ce que je sais pour le moment c'est que ca fait un jolie tintement lorsque je les trimballe dans leur caisse en bois. Je vais faire des essais d'assemblage et de présentation puis prendre tout ça en photo prochainement. Je verrai aussi ce qu'il peut me manquer comme forme, couleur etc.
Les reproductions des ventouses en faïence et colorées sont une bonne surprise dans leur boite en métal. J'ai envie de travailler cette piste avec d'autres boites plus ou moins grandes, fermées, ouvertes...
J'ai aussi trouvé je pense la façon qui me convient en partie pour décorer les calles et le reste sûrement mais il faut que je retravaille les motifs, bien que certains me plaisent deja tels quels.



samedi 7 juillet 2012

abattisant


Suis tombé par hasard (toujours heureux hasard) sur un vieux catalogue d'expo du musée Rodin, "Rodin Sculpteur, Œuvres méconnues" 1992. Très belle couverture qui met en avant les "abattis",  "ce terme, était utilisé par Rodin pour désigner ces innombrables jambes, pieds, bras, mains ou têtes qui constituaient son matériel de travail" NB.
Evidemment j'aime ces accumulations mais aussi sa façon de travailler à la manière d'un Monsieur Patate avant l'heure, en collant sur un buste nu une paire de bras trop grands ou des avant bras à la suite de genoux pour des jambes manquantes etc. Une vraie petite industrie de l'art où rien n'est perdu, tout peu resservir à la création inopiné d'une nouvelle sculpture, un vrai régal de jeu de construction.




J'ai moi-même mes abattis. Non pas que je recycle mes ventouses ou "vaisselle" mais j'ai trouvé sur un vide grenier une dame (habituée et grande g.) qui vendait dans une caisse des bras, jambes et têtes de poupées en céramique. Ils trônent depuis sur mes étagères dans des bocaux made in Ikea, sans que cela soit des relents Dexterisant mais c'est un moyen que j'ai trouvé pour stocker à vue et facilement ce genre d'objets en série.





jeudi 31 mai 2012

lisant 2

En même temps que la sortie de son nouvel album, Dominique A (Ané) fait paraître un livre autobiographique où "il tente de comprendre pourquoi ce lieu, par-delà les années, entre attirance et répulsion, ne cesse de le hanter" (extrait 4e de couv).



Un court passage marque mon attention par sa proximité d'idées déjà rencontrées dans des textes de Jacques Roubaud et en particulier dans son Projet du "Grand incendie de Londres" où, en définitive, après avoir mûrement prévu une oeuvre (son grand Projet en prose, poésie et mathématique) il se résout à en présenter une toute autre qui est celle éditée. Un constat d'impuissance en définitive comme en conclue Dominique A mais qui n'a rien à voir avec un manque de volonté mais plutôt une clairvoyance sur l'incapacité et/ou les aléas de la vie qui modulent/modèlent le trajet initialement prévu.

" A l’époque ou je vois Vincent, je tente d’écrire des nouvelles. Je ne m’y suis pas essayé depuis l’enfance, tétanisé par ma vénération pour la littérature, et redoutant le syndrome du « livre de chanteur ». Mais je persévère cette fois, parce qu’on m’y encourage, et qu’écrire consiste peut-être en ça aussi : reconnaître son impuissance à le faire, et s’y atteler malgré tout. Vivre nous apprend bien que nous ne savons pas vivre, et nous le faisons quand même. Si au bout il y a un livre, tant pis si ce n’est ps celui qu’on voulait faire. Un livre est un regret, mais au moins est-il délesté de celui de ne pas l’avoir écrit. "
"Y revenir" Dominique Ané Ed. Stock



vendredi 18 mai 2012

lisant


Etudiant, j’ai travaillé sur l’objectivité de l’image au travers de la photo et  suis arrivé au photomaton.
Dans « Photomaton » de Raynal Pellicier (Ed de la Martinière), outre l’ aspect historique, il y parle de différents artistes qui ont travaillé à partir du photomaton.
L’approche de Michel Folco a raisonné d’une façon assez familière, non pas par le rapprochement (lointain maintenant) que j’ai avec le photomaton mais avec celui de la collection et de la collecte.
Je retrouve des sensations similaires lorsqu’il parle de frustration, de son aspect maniaque, d’édifice qui s’écroule lorsque que je me retrouve en chasse de ventouses dans les vides greniers.






Je retranscris le texte intégralement.


« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours trouvé des photos dans la rue ; mais on peut dire que tout a commencé au début des années 80, le jour où je me suis baissé pour les ramasser.
L’aiguillon principal de tout collectionneur étant la frustration, que seule la possession d’une nouvelle pièce parvient à atténuer provisoirement, j’ai vite cessé de compter sur le hasard pour trouver mes photos et je me suis mis à en chercher. Habitant Paris, en face de la gare de Lyon, je pris l’habitude, chaque matin, de me livrer à l’inspection des cinq machines qui s’y trouvent. De deux à trois portrait mensuels, je passai à trois ou quatre par semaine, améliorant sensiblement mon score quand j’ajoutais à mon circuit les trois machines de la gare d’Austerlitz toute porche.
Un jour j’ai acheté un Solex, histoire d’inclure dans ma tournée les autres gares parisiennes. De trois à quatre phots par semaine, mon score grimpa ainsi à quatre ou cinq par jour. L’authentique maniaque gravie dans un univers totalitaire qu’il a péniblement édifié sur des lois (rigoureuses), des accords (inamovibles), des valeurs (immuables) qu’il tient pour absolus. C’est pour cela qu’il ne peut admettre la moindre dérogation à sa manie faisant aussitôt couler l’édifice. Mon édifice de photomaton s’écroula le jour où ma montre cessa de fonctionner, m’empêchant de noter l’heure précise de ma dernière trouvaille. Cette fissure s’agrandit en brèche la nuit où d’indélicats individus me dérobèrent mon Solex et ses trois antivols, portant un sérieux coups à ma production. Un jour je remis le pensum lavage-séchage-collage-légendage au lendemain. Peu à peu les photos s’accumulèrent dans une boîte à  chaussures et je finis par les oublier. Ce n’est que quatre ans plus tard, lors d’un déménagement, que j’exhumai ces carnets remplis de « tronches » reniées par leurs propriétaire. Leur classement chronologique m’avait empêché à l’époque d’avoir une vue d’ensemble et de comprendre que cette accumulation prenait un sens si je la rangeais par thème.
Il y avait ainsi la série de ceux qui, pris de doute, voulaient se recoiffer à l’instant précis où se déclenchait le flash… De ceux qui n’avaient rien compris au fonctionnement de la machine et que le flash avait surpris en train de tripoter les bouton… Et ceux qui fermaient les yeux, qui grimaçaient, qui réajustaient le rideau…
Il y avait la série réservée aux bavures, parfois surréalistes, de la machine détraquée…
Et puis il y avait ce type que j’avais trouvé semaine après semaine, toujours à la gare de Lyon, toujours dans le même poubelle. Qui était donc l’excentrique qui se faisait régulièrement tirer le portrait et qui, tout aussi régulièrement, le déchirait en petits morceaux avant des les jeter? Le mystère dura des mois. Un après-midi de décembre, je tombai nez à nez avec lui : accroupi devant la machine béante, les deux bras plongés dans le mécanisme, il la réparait avec application. »
Michel Folco
(Ancien photographe de presse de l’agence Gamma, il est aujourd’hui écrivant. Sa collection de photomatons a inspiré le personnage de Nino dans le « Fabuleux destin d’Amélie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet. NDA)

dimanche 29 avril 2012

filtrant 3

Par ce temps pas très favorable à la chasse aux ventouses j'en profite pour continuer de présenter un autre livre avec la technique de l'ombro-cinéma. Cette fois c'est le livre de Takahiro Kurashima, Poemotion édité par la très bonne maison d'édition Lars Müller.
Ça bouge dans tous les sens, assez énigmatique et toujours aussi épatant.



(Cette vidéo est comme dans l'autre article issue du blog hopopup. A voir aussi une vidéo de "Brèves de trottoirs" de la chaine Tébéo avec Julien Laparade, libraire et blogeur de ce site parler de livres animés)

Pour revenir un peu sur Lars müller Publishers, ils avaient il y a quelques années édité un petit livre consacré uniquement à l'helvetica, Helvetica: homage to a typeface. Petit objet étonnant où l'on voit combien de logos et autres objets signalétiques sont réalisés à partir de cette typo incontournable.


mercredi 11 avril 2012

moulant 4

Parmi les différents essais réalisés, en voici un avec une faïence noire émaillée en blanc à partir d'une forme de gobelet en plastique.
Ça me plait bien.
Affaire à suivre...



jeudi 5 avril 2012

filtrant 2

Je vous avez déjà parlé de New York en Pyjarama, et voici le 2e tome de la série qui devrait en compter 3 selon un blog assez sympa sur les livres animés ohpopup.
Régalez-vous en attendant avec moi la fin de la trilogie!!!



(où l'on voit aussi que filmer et animer en même temps hé bien c'est pas facile! lol)

lundi 26 mars 2012

greniers vidant

La saison des vides greniers a repris!!! Me voici donc à me lever à pas d'heure (mais pas trop tôt tout de même) le dimanche matin pour aller fouiller (sous le soleil en ce moment youpi) et user mes semelles dans les champs ou le bitume pour chasser les cuvettes, ventouses et autres pour mon ravissement.
Je me suis souvent ravisé quand je passais devant une belle caisse de typos pour cause de prix rédhibitoire mais pour une fois je me suis laisser aller grâce à un prix raisonnable. Bizarrement une grande majorité de lettres en italiques, allez savoir pourquoi! mais une belle ligne de ééèèêééêèéèéèêéêê en prime...